La cohésion des briques des tours de My Son n’est plus un mystère depuis que des spécialistes italiens de la Fondation Lerici ont découvert que les Cham ont utilisé de la résine de Dipterocarpus alatus pour construire ces fantastiques monuments, classés au patrimoine mondial de l’Unesco.
Cette découverte a facilité la restauration des vestiges de la culture Champa au Vietnam, a affirmé l’architecte Landoni Federico, ajoutant que les spécialistes italiens ont en outre trouvé un type de sol permettant de produire des briques quasi identiques à celles des tours Cham.
Depuis 2005, la Fondation Lerici a envoyé des experts dans la province de Quang Nam (Centre) pour chercher à réhabiliter les cinq tours du groupe G du site archéologique de My Son, datées du 12è-13è siècle. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Vietnam, l’Unesco et l’Italie, bénéficie d’un financement de 812.000 dollars du gouvernement italien pour sa première phase.
Le programme a également pour objet de former des archéologues, des architectes comme spécialistes dans la préservation et la gestion des patrimoines mondiaux. Selon Vibeke Jensen, représentante en chef de l’Unesco à Hanoi, le plus grand succès dans ce projet de préservation des tours de My Son tient à cette découverte de la nature du liant entre les briques et à la formation à la préservation des patrimoines culturels.
La 2è phase de ce projet, actuellement en cours, consiste à poursuivre les résultats déjà acquis et à créer une base de données sur les tours Cham de My Son, a indiqué Dang Van Bai, responsable du Département des patrimoines culturels relevant du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme.
Source: AVI
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