Thai Binh, une terre rurale et sereine

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Les plages de Thai Binh sont moins touristiques que celles de Nha Trang et Dà Nang, plus au sud, mais elle offre d’autres joyaux.

Nichée dans le delta du Fleuve Rouge, la province de Thai Binh est plutôt connue pour ses immenses champs de rizières fertiles, alimentés aussi par les alluvions du fleuve Rouge et de deux rivières, Hoa et Luoc. Ses plages sont moins touristiques que celles de Nha Trang et Dà Nang, plus au sud, mais elle offre d’autres joyaux. Berceau du « chèo », le théâtre chanté populaire, et d’une cuisine authentique, Thai Binh est également la terre des temples et pagodes parmi les plus anciens du pays.

Depuis Hanoï, vous voilà arrivé à Thai Binh après deux heures en voiture. Cette province mérite bien son nom, qui, en français littéralement, signifie « la paix ». Elle est une terre de vestiges historiques, de ruralité et de sérénité, idéale pour les personnes en quête de tranquillité au contact d’habitants chaleureux. Nguyên Van Nam, un habitant de Thai Binh : « Ne cherchez pas des complexes balnéaires, des restaurants ou des palaces cinq étoiles à Thai Binh. Ici, vous ne trouverez que des rizières verdoyantes et des petits hôtels. Si vous voulez découvrir la vie des locaux, certains sont même prêts à vous héberger chez eux. Alors oubliez votre train-train quotidien et la vie étourdissante des grandes villes, et bienvenue dans des lieux où le calme règne ! »

Dans le district Dông Hung, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu provincial, également appelé Thai Binh, on se trouve au centre culturel de la région. Les villages de Khuoc, Nguyên, Dông Cac, ainsi que d’autres encore, sont établis dans un rayon de moins de cinq kilomètres.

Si vous souhaitez assister à la fabrication de marionnettes sur l’eau authentiques, en suivant le processus de A à Z, rendez-vous dans le village de Dông. Ces objets, plus sophistiqués qu’on ne l’imagine, sont sculptés avec les mains virtuoses d’artisans-paysans, suivant un savoir-faire transféré de génération en génération.

Si vous êtes amateur du « chèo », il faut absolument vous rendre à Phong Châu. Dans cette commune, les artistes du village de Khuoc l’interprètent de la manière la plus naturelle et authentique, comme le confirme Bui Van Ro, un de ses habitants : « Thai Binh et Ninh Binh sont les deux grands berceaux du chèo au Vietnam. Mais je peux vous affirmer que l’ancêtre de cet art est originaire de Thai Binh, car seuls les gens de Khuoc sont capables de chanter par cœur ses 28 airs les plus typiques. Ce n’est pas du tout un gagne-pain, pour nous, mais un métier ancestral à pérenniser. »

Quittons les sites culturels, direction la mer maintenant ! Dans le passé, la plage de Dông Châu, dans le district Tiên Hai, était la seule exploitée de la province. Mais aujourd’hui, personne n’ignore ses deux parcs écotouristiques situés à 40 kilomètres du centre-ville du chef-lieu provincial, Côn Vanh et Côn Den. Vu Dang Thiên Ly, un guide de ce dernier : « Certes, nous n’avons pas les eaux les plus limpides ni le sable le plus fin du Vietnam. Mais notre station balnéaire est appréciée pour son côté romantique et tranquille, avec la possibilité d’admirer sereinement la levée du soleil ou le crépuscule. »

Cette terre n’a effectivement pas que les champs de riz et des traditions culturelles comme le « chèo » pour séduire. Son innocence et sa simplicité font aussi partie de sa beauté!

Source: VOV5

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